26 mai 2023, 20:00 – 22:00 | Festival Ouverture : Une soirée musicale avec Eugène et Hortense de Beauharnais

Luca Montebugnoli – piano carré Erard 1806, direction artistique – Ensemble Hexameron (violon, flûte & violoncelle), Marianne Croux soprano & Cyrille Dubois ténor

W. A. Mozart/L. W. Lachnith (arr.), Ouverture de Les Mystères d’Isis
Mozart/Lachnith, « Trop coupable Isménor » de Les Mystères d’Isis [La Clemenza di Tito, « Non più fiori »]
F. Devienne, 7e concerto pour flûte en mi mineur. II. Adagio
Mozart/Lachnith, « O gage si cher à mon coeur », de Les Mystères d’Isis [Die Zauberflöte, « Dies Bildnis ist bezaubernd schön »]
H. de Beauharnais, Romances
W. A. Mozart, Concerto pour pianoforte en do majeur KV 503, version arrangée par F. Kalkbrenner et adaptée pour le piano à 5 octaves et demie par Luca Montebugnoli - III. Rondo. Allegretto

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F. Blangini, Nocturnes à deux voix op. 8
D. Cimarosa, « Pria che spunti in ciel l’aurora » de Il matrimonio segreto
B. Romberg, Sonate pour violoncelle et piano op. 6
G. Paisiello, « Il mi bene quando verrà » de Nina, o sia La pazza per amore
F. Devienne, Romances de Gonzalve de Cordoue
H. de Beauharnais, Romance « Partant pour la Syrie » varié par divers auteurs

Billets

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*Tarif réduit : Etudiants, Scolaires, Chômeurs, Minima Sociaux, Handicap et leur accompagnateur

Heure et lieu

26 mai 2023, 20:00 – 22:00
Orangerie du Parc de Bois Préau, 33 Av. de l’Impératrice Joséphine, 92500 Rueil-Malmaison, France

Avant ou après le concert, vous pouvez visiter le Château de la Malmaison :
Pour réserver sur la billetterie en ligne du Château
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A propos de l'événement

Programme
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791) /Ludwig Wenzel Lachnith (1746-1820) (arr.),
Ouverture de l’opéra pastiche Les Mystères d’Isis
Mozart/Lachnith, « Trop coupable Isménor » de Les Mystères d’Isis [La Clemenza di Tito, « Non più fiori »]
François Devienne (1759 – 1803), Sonate op.68  II. Adagio
François Devienne, Romances de Gonzalve de Cordoue
Hortense de Beauharnais((1783 – 1837), Romances tirées Douze Romances dédiées à Stéphanie de Beauharnais,
« Quelle est cette femme éplorée »,
« L’orage »
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Jean Louis Duport (1749 – 1819), Nocturne en ut mineur pour violoncelle et piano
Giovanni Paisiello (1740 – 1816), « Il mi bene quando verrà » tiré de l’opéra Nina, o sia La pazza per amore
Ferdinand Hérold (1791 – 1833), Romance pour violon et piano du troisième concerto pour piano
Hortense de Beauharnais, de l’Album artistique de la Reine Hortense,
« Autre ne sers »,« Le chant du berceau »
Pierre-Jean Garat (1762 – 1823), Romances « Salut à toi belle prairie », « La Complainte du Troubadour »
W.A. Mozart, Concerto pour pianoforte en do majeur KV 503, version arrangée par F. Kalkbrenner et adaptée pour le piano à 5 octaves et demie par Luca Montebugnoli – III. Rondo. Allegretto
Mozart/Lachnith, « Dieu d’amour » (Die Zauberflöte, n°4 « Alles fühlt der Liebe Freuden »)

Présentation

Les sources d’époque sont unanimes : Eugène et Hortense de Beauharnais, enfants de Joséphine, étaient des bons musiciens. Eveillés à la pratique musicale dès leur plus jeune enfance, ils chantaient et ils jouaient du piano avec habileté et sensibilité. Hortense était aussi compositrice. Ses romances, qu’elle dédie et envoie à son frère, parlent des idéaux du temps, de la guerre, de l’amour et de la mort.
Bien plus qu’un simple passe-temps, pour le frère et la soeur de Beauharnais la musique était un moyen de communication et d’expression d’idées et d’émotions. Plus qu’un divertissement, c’était une manière d’être au monde et d’en rendre compte. Leurs salons sont ainsi les lieux de rencontre des meilleurs musiciens de l’époque.

Parmi les instruments, le piano y occupe une place de choix, en raison de sa capacité à incarner mieux que tout autre la nouvelle sensibilité musicale qui se répand alors en Europe et qu’on appellera par la suite « romantique ». C’est pourtant la voix qui règne en maître.
Bercés dans la culture musicale française de la fin du XVIIIe siècle, Hortense et Eugène affectionnent tout particulièrement la vocalité italienne, modèle inégalé d’expressivité et d’élégance. Nommé vice-roi d’Italie en 1805, Eugène approfondira sa connaissance de l’opéra italien et il contribuera à en répandre le répertoire en France.

En essayant d’imaginer à quoi aurait pu ressembler une soirée musicale en compagnie d’Eugène et Hortense, le concert de l’Ensemble Hexaméron veut restituer le sens de l’expérience musicale dans un tel contexte.
Conçu sur la base d’un travail de recherche approfondi sur les recueils de musiques leur ayant appartenus et conservés dans les archives de la Malmaison et de la Bibliothèque nationale de France, le programme du concert évoquera les genres et les compositeurs qui ont marqué leurs goûts musicaux.
Une riche sélection de romances d’Hortense ainsi que d’autres musiciens du temps (P. Garat et F. Devienne) sera accompagnée par des airs d’opéra (de G.Paiseillo) ainsi que des pièces instrumentales de certains des musiciens actifs à Paris à l’époque (J.-L. Dussek, D. Steibelt, J.-L. Tulou).

Luca Montebugnoli

Luca Montebugnoli est un pianiste et pianofortiste italien. Diplômé du Conservatoire Santa Cecilia de Rome, du CNSMDP et l’Université Paris-Sorbonne et lauréat de la Fondation Royaumont, il mène un doctorat à l’Orpheus Instituut (Gand) sur la pratique de l’arrangement pour piano au début du XIXe siècle. Il est professeur de piano et pianoforte au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, au MIMA de l’Université Paris-Sorbonne et au Conservatoire Départemental de Bobigny. En 2017, il fonde l’ensemble Hexaméron. Il est membre fondateur de La Nouvelle Athènes.

La soprano franco-belge Marianne Croux s’est formée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Chantal Mathias et à la Manhattan School of Music de New York, au Young Artists Program du Bolshoï et à l’Académie de l’Opéra de Paris. Révélation Adami en 2017, elle est finaliste au Concours Reine Elisabeth 2018. Elle chante à l’opéra Bastille. Elle fera ses débuts dans Zerlina (Don Giovanni) au Teatro dell’Opera di Roma dirigé par Jérémie Rohrer, La Princesse (L’Enfant et les Sortilèges), Clarine (Platée) au Capitole de Toulouse dirigé par Hervé Niquet.

L’Ensemble Hexaméron emprunte son nom à une composition inspirée par le succès retentissant des Puritains de Bellini en 1837 et composée par six virtuoses du piano (Liszt, Chopin, Thalberg, Pixis, Herz et Czer­ny) pour le célèbre salon parisien de la Princesse de Belgiojoso. A l’instar de cette œuvre née de l’émulation entre artistes d’avant-garde, les concerts de l’Ensemble Hexaméron se veulent le laboratoire d’interprétations actuelles inspirées et vivifiées par le passé, pour faire revivre aujourd’hui l’esprit créatif originel de la musique de chambre.

« Après des études au CNSMDP, Yannis Roger aura joué dès 1998 avec des ensembles de musique ancienne qui lui permettront d’aborder divers répertoires sur instruments anciens : Cappriccio Stravagante de Skip Sempé, Il Seminario Musicale de Gérard Lesne, La Tempesta de Patrick Bismuth ou encore Les Talens Lyriques de Christophe Rousset. Invité tant par Arte dei Suonatori en Pologne que par Holland Baroque aux Pays-Bas, il continue de travailler depuis le début des années 2000 avec le même désir d’exigence historique. Partenaire de longue date d’Alexis Kossenko, il joue avec ses divers ensembles depuis plus de 20 ans tout comme avec Le Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet. Depuis peu, il est invité par Leonardo Garcia Alarcon à la Cappella ou à Millenium ainsi que par Anima Eterna Bruges, tantôt avec Jos Van Immerseel, tantôt avec Pablo Heras Casado ».

Séduit par les sonorités et particularités de la flûte baroque, Nicolas Bouils étudie avec Philippe Allain-Dupré et Joël Pontet avant d’entrer au CNSMDP dans la classe de Jan de Winne et Alexis Kossenko où il obtient son master avec mention très bien à l’unanimité avec les félicitations du jury. Passionné par l’histoire et la facture, il poursuit ses recherches (instruments, techniques, partitions, style…). Il a enregistré un programme de quatuor avec flûte dans la collection Jeunes Solistes du CNSMDP – Fondation Meyer.

Originaire de Montréal, Amaryllis Jarczyk est diplômée de l’Université McGill et du CNSMD de Lyon. C’est en France qu’elle se tourne vers la musique ancienne et elle se forme auprès de Christophe Coin à la Schola Cantorum de Bâle et au sein du Jeune orchestre de l’Abbaye aux Dames à Saintes, où elle rencontre Ph. Herreweghe, H. Niquet et travaille avec H. Metzger. Elle est depuis membre du sextuor à cordes Les Pléiades, du Trio Jarczyk-Orenstein et de l’Ensemble Hexameron, en plus de fréquenter le riche univers des orchestres (Les Siècles, l’Orchestre des Champs-Élysées, La Grande Écurie).

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