19 novembre 2023, 12:30 – 13:30 | Concert Mensuel Malmaison – Sebastijan Bereta & Grégoire Laugraud
Du pré-romantisme au bel canto
Georg Abraham Schneider, François Devienne, Franz-Xavier Mozart, Hyacinte Jadin, Gaetano Donizetti
Sebastijan Bereta flûte romantique
Grégoire Laugraud piano carré Erard 1806
Billets
10,00 € – 17,00 €
Sélectionnez votre tarif :
*Tarif réduit : Etudiants, Scolaires, Chômeurs, Minima Sociaux, Handicap et leur accompagnateur
Heure et lieu
19 novembre 2023 : 12h30 – 13h30
Château de la Malmaison, Salle à Manger
12 Av. du Château de la Malmaison, 92500 Rueil-Malmaison, France
Avant ou après le concert, vous pouvez visiter le Château de la Malmaison :
Pour réserver sur la billetterie en ligne du Château cliquez ici
A propos de l'événement
Allegro con gusto, Adagio, Presto
Allegro, Romance, Allegro VivaceHyacinthe Jadin
Sonate en fa dièse mineur
Premier mouvement
Sebastijan Bereta flûte romantique
Grégoire Laugraud piano carré Erard 1806
Présentation
Ce concert propose de cheminer au travers d’une période traversée par les premiers bouleversements de la sensibilité avec le mouvement Sturm und Drang germanique puis transformée par la Révolution française et le Premier Empire, riches en bouleversements, autant politiques qu’esthétiques.
Georg Abrahm Schneider s’inscrit dans la lignée de Haydn et Mozart.
François Devienne fut l’un des premiers professeurs de l’école libre de musique qui deviendra le Conservatoire de Paris en 1795. Il est membre de la Société Olympique constitué de Francs-Maçons, il compose de nombreuses romances et chants patriotiques, des opéras. On le qualifie de « Mozart français ».
Franz-Xavier Mozart, fils de Wolfgang Amadeus nous a laissé des pages originelles pour flûte d’une grande sensibilité aux accents romantiques.
Hyacinthe Jadin – mort prématurément à 24 ans – est incontestablement l’une des figures les plus originales et les plus visionnaires de la musique française à l’heure du premier romantisme, auteur d’une œuvre qui, tout en rappelant à la fois Mozart, Beethoven voire Schubert, incarne par son style une sensibilité typiquement française.
Avec son introduction théâtrale et sentimentale, la Sonate de Gaetano Donizetti donne à la flûte tous les accents de l’âme romantique faite de délicatesse et d’arabesques caractéristiques de ce que deviendra le Bel Canto.
Grégoire Laugraud et Sebastijan Bereta tous deux issus du département de musique ancienne du CNSDM de Paris et lauréats des ateliers de formation de La Nouvelle Athènes concluent avec une sonate de Gaetano Donizetti un des grands compositeurs romantiques ayant mis à l’honneur le « Bel Canto ».
Sebastijan Bereta, flûte romantique
Né en Bosnie Herzégovine, Sébastijan Bereta débute la flûte traversière à l’âge de 17 ans.
A l’âge de 22 ans il s’installe en France et étudie au CRR de Rueil Malmaison, PESMD Bordeaux et en 2022 il est diplômé de master de flûte traversière baroque au CNSMDP.
Passionné par l’histoire de son instrument, Sébastijan joue toutes les flûtes historiques du début de XVIIIe siècle jusqu’aux flûtes moderne. Il se produit avec de nombreux ensembles spécialisés dans la musique sur instruments d’époque : l’Orchestre de l’Opéra Royal de Versailles, Concert de l’Hostel Dieu, Les Siècles, Ensemble Poseidon, Jeune Orchestre de l’Abbaye, OFJ Baroque. Il joue dans de plus grandes salles de concerts telles que la Philharmonie de Paris, la Seine Musicale, le Château et l’Opéra Royal de Versailles, l’Opéra de Bordeaux…
Titulaire du diplôme d’enseignement, Sebastijan Bereta enseigne la flûte traversière au conservatoire de Montargis et le traverso au Conservatoire « Gabriel Fauré » à Savigny -le-Temple.
Grégoire Laugraud, claviériste
Grégoire Laugraud découvre enfant les sonorités anciennes en même temps qu’il commence le piano, il commence le clavecin à l’adolescence.
Il s’est formé auprès de Blandine Rannou, Olivier Baumont, Kenneth Weiss, Patrick Cohen, Aline Zylberajch, Françoise Marmin et Emmanuelle Haïm.
Il joue du clavecin, du clavicorde, de l’orgue et du pianoforte.
Il apprécie tous les claviers.
Plaisir caméléon à travers les siècles et les lieux.
Plaisir d’ensemble et de solitude.
Diversité d’approches et d’époques.
Ce sont ces carrefours de rencontres, de nuances et de rupture qui l’attire.