Les pianos de la collection de La Nouvelle Athènes

Lors de la fondation de l’association La Nouvelle Athènes, pianistes, claviéristes, restaurateurs et mélomanes se sont réunis pour définir les bases d’une collection idéale accessible aux claviéristes désireux de pratiquer sur des pianos d’époque romantiques.

Nous avons en tête de proposer des pianos de 1780 à 1850, de factures françaises, viennoises et anglaises.

Nous avons débuté la collection avec l’achat et la restauration du piano français carré Erard 1806 et l’acquisition du piano viennois Streicher 1847, tous deux restaurés par les meilleurs maîtres d’art Christopher Clarke and Edwin Beunk.

Piano Erard 1806 et Harpe 2023
Découvrir la génèse de l'association LNA

Piano carré Sébastien Erard 1806, n° 6486 Paris
Caisse en acajou de Saint Domingue,
5 1/2 octaves FF à c⁴, Bi-cordes : 9 chœurs filés laiton, 16 chœurs laiton, 44 chœurs fer
Mécanique française à double-pilote
Garnitures des marteaux : feutres et peaux de chamois
4 pédales : luth, forte, céleste (FF-d3), basson (FF-c1)

Le comité fondateur de La Nouvelle Athènes, constitué notamment du pianiste Luca Montebugnoli, du clavieriste Aurélien Delage, le mélomane Benoît Desouches et la fondatrice Sylvie Brély, a choisi de débuter la collection de l’association avec un piano français représentatif des origines du piano.
La Nouvelle Athènes a pu acquérir en 2018 ce rare piano carré, construit par Érard en 1806 auprès de la famille Merlin. Il a été acheté par M. Méreau pour Madame Fourcade à Paris le 18 juin de la même année. Il a ensuite appartenu à la soprano Jeanne Hatto (1879-1958) puis à la famille Merlin, avant d’être acquis en 2018 par La Nouvelle Athènes – Centre des pianos romantiques.

Suite à son acquisition, l’instrument a été restauré par Christopher Clarke. Un ensemble de genouillères, ajouté à la fin du XIXe siècle, a été retiré et remplacé par un mécanisme de pédales conforme aux pratiques parisiennes du début du XIXe siècle.

Ce piano joue un rôle central dans une série de plus de dix ateliers éducatifs destinés aux jeunes musiciens, leur permettant de se familiariser avec l’esthétique du premier romantisme français.
Grâce à sa variété de registres, il permet une exploration tonale colorée et encourage la redécouverte des détails expressifs et des qualités pittoresques des œuvres de compositeurs tels que Dussek, Steibelt, Louis Adam, Hélène de Montgeroult et Hyacinthe Jadin.

Aujourd’hui, cet instrument continue d’être un outil essentiel pour l’interprétation et la recherche musicale fondées sur l’histoire.
Voir ici le Erard 1806 sur YouTube  

Grand piano Johann Baptist Streicher, n°4032, Vienna 1847
Caisse en acajou flammé,
7 octaves La – la, tri-cordes,

Mécanique viennoise simple échappement
Garniture des marteaux en cuir.
2 pédales : una corda, forte

L’acquisition du Streicher 1847 restauré par Edwin Beunk
a été rendue possible grâce au parrainage de la Fondation l’Or du Rhin, François-Marc Durand

Johann Baptist Streicher était (avec Conrad Graf jusqu’en1841) le facteur de pianos le plus illustre de Vienne. Il a inventé plusieurs types d’instruments avec des mécaniques anglaises, des mécaniques anglo-viennoises, en frappant les cordes par au dessus.

Johann Baptist Streicher – le fils des facteurs Andreas et Nanette Streicher -, devint associé à leur activité en 1823. Nannette Streicher était la fille de Johan Andreas Stein d’Augsbourg qui produisit les premiers pianofortes qui séduisirent Mozart.

 Voir ici le Streicher 1847 sur YouTube

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