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LA NOUVELLE ATHENES
Festival Reinecke 20,21,22 novembre
La Matinale du Monde, 11 novembre 2024, Pierre Gervasoni
Se souvenir de Carl Reinecke à Paris
Carl Reinecke (1824-1910) n’a pas disparu des concerts, il le doit principalement à une sonate qui continue d’avoir la faveur des flûtistes. Un festival organisé par la Nouvelle Athènes, à Paris, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du compositeur allemand est donc bienvenu pour réévaluer son cas au regard de l’histoire. Si l’enseigne de l’événement – « Un épigone romantique » – paraît quelque peu désobligeante à l’égard d’un musicien qui, comme beaucoup d’autres au XIXe siècle, n’a pas cherché à innover mais a trouvé sa voie en suivant l’orientation dominante, elle laisse prévoir de jolis débats sur le sujet. Au cours d’un colloque, le 20 novembre, mais, surtout, par le biais de concerts originaux (mélodrame, musique de chambre) lire la suite
Le Journal, Concertclassic.com, 15 novembre 2024, Alain Cochard
Un passeur entre deux siècles
1824 -1910 : il est né à peine deux mois après la création de la 9e Symphonie de Beethoven et a rendu son dernier soupir une semaine avant celle du 1er Quatuor de Béla Bartók : fascinante position que celle de Carl Reinecke (photo) entre le bouillonnement de la période romantique et celui de l’orée du dernier siècle …
Compositeur, chef d’orchestre, pianiste virtuose, l’artiste n’est certes pas la figure la plus connue de la musique allemande, mais sa position historique en fait un témoin privilégié, un passeur. Et un passionnant objet d’étude : celui choisi par l’association La Nouvelle Athènes pour un mini-festival qui, du 20 ou 22 novembre, se dédie tout entier au musicien tandis que l’on célèbre le 200e anniversaire de sa naissance. lire la suite
Balades musicales, Radio IDfm Enghien, 16 novembre 2024, Christophe Gravereau
Présentation du festival Reinecke avec Sylvie Brély, détail des recherches du Fanny Davies Ensemble, Laura Granero et Sebastian Bausch, écouter la suite à partir 38 mn
Dans La Revue Musicale de l’Observatoire interdisciplinaire de création et recherche en musique (Montréal, Strasbourg, Iremus…)lire la suite
Mélomano,Laura Granero crea el Festival Reinecke 200 Ans, 20 novembre 2024 Read more
Webthéâtre, Christian Wasselin, 30 octobre 2024
Un festival Reinecke : Carl Heinrich Carsten Reinecke (1824-1910) aurait deux cents ans. Un festival organisé par La Nouvelle Athènes aide à le faire (re)connaître. Read more
Saison des concerts de midi
Le Point, Stories, 3 octobre 2024
Salons romantiques autour des pianos d’époque au Château de Malmaison, à la Villa Viardot et à Paris avec les associations partenaires de La Nouvelle Athènes et des Amis de Bizet… Les œuvres de Chopin, Liszt, Schumann ou Haydn, Beethoven, Adam ont d’abord été entendues au XIXe siècle dans les salons sur des pianos bien différents des Steinway d’aujourd’hui.
Festival de Pentecôte 2024
La matinale de France-Musique, Lundi 20 mai, 8h15, Sofia Anastasio
A la rencontre de la reine compositrice Hortense… lire la suite
Passionnantes découvertes à La Nouvelle Athènes : « La Reine Hortense, compositrice et mécène » par Marc Dumont 23 mai 2024
Le long et foisonnant week-end musical proposé par La Nouvelle Athènes s’inscrivait logiquement dans le travail de fond entrepris depuis la création, en 2018, de cette structure entièrement dédiée aux pianos romantiques et à la résurrection d’un pan entier de notre répertoire, sur instruments d’époque[1]. Cela permit d’entendre des partitions oubliées dans des conditions artistiques optimales, in situ puisqu’au cœur du domaine de Joséphine, la mère d’Hortense, et ce grâce au généreux partenariat du Musée national des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau.
La légende noire dit que la Révolution a abrasé le monde musical pour des décennies. Entre le Concert Spirituel and Berlioz, ce serait donc le néant d’une quarantaine d’années. Rien n’est plus faux : c’est faire fi de l’invention du Conservatoire comme de la permanence d’une création et d’une vie musicale encore trop peu défrichées. Sous l’Empire, la vie des salons battait à nouveau son plein et les sept concerts de ce Festival de Pentecôte le rappellent avec maestria.
La matinale du Monde, lundi 13 mai 2024, Marie Aude Roux,
Après la redécouverte du répertoire français autour de l’impératrice Joséphine, le deuxième Festival de Pentecôte du Domanine de la Malmaison a choisi de se consacrer à sa fille, la reine Hortense, épouse de Louis Bonaparte et mère de Napoléon III. Mécène des arts au cours d’une période marquée par la Révolution, les guerres napoléoniennes, puis un exil en Suisse, elle fut aussi la compositrice de plus de 500 romances, dont un florilège sera présenté, accompagné par des instruments d’époque. Pas moins de sept concerts révélant l’influence qu’elle exerça sur Schubert et des virtuoses comme Hummel et Carulli, assortis d’airs romantiques (Spontini, Gluck), de bel canto (Donizetti et Bellini), de pièces de Beethoven, Weber ou Liszt, interprétés par des artistes issus des plus grands centres européens de recherche sur le jeu romantique. Autour du festival, le Château de Malmaison accueillera trois concerts sur le piano carré Erard 1806 et exposera des albums de romances de la reine Hortense.
Télérama – Sortir – Mercredi 15 mai 2024
La semaine de Sébastien Porte
Vendredi : On tente Hortense
Se souvient-on qu’Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine et mère de Napoléon III, était compositrice ? Elle signa des centaines de romances, dont furent friands les salons européens. Ce week-end, à l’orangerie du château de Bois-Préau (92 Rueil-Malmaison), dans le cadre d’un festival organisé avec le centre des pianos romantiques La Nouvelle Athènes, dix-sept artistes feront revivre sa musique sur des instruments qu’elle a connu. Dont un piano « carré » Erard 1806, témoin de l’esthétique du préromantisme français.
Magazine Classica.fr 4 avril 2024
Le Festival de Pentecôte se déroulera du 15 au 20 mai aux châteaux de Malmaison et Bois-Préau, anciens domaines de l’impératrice Joséphine. Ce sera l’occasion de réinterpréter le patrimoine musical romantique et de découvrir les compositions de la reine Hortense, fille de Joséphine et grande mécène des arts... Read more
Point de vue Image du Monde, 8 mai 2024
Reine et compositrice
Récemment rénovée et rouverte au public, l’Orangerie de Bois-Préau entreprend de faire revivre les riches heures msuciales du domaine de la Malmaison. Après l’impératrice Joséphine, c’est au tour de sa fille, Hortense de Beauharnais, d’être au centre de la 2e édition d’un festival organisé avec le concours du Centre La Nouvelle Athènes, spécialisé dans la redécouverte du premier romantisme français et ses instruments. Un pian ocarré Erard 1806 permettra notamment au public d’entendre les nombreuses romances composées par Hortense, qui, par son activité créatrice comme par son soutien aux artistes, une personnalité importante de son époque. Au programme, l’ensemble Le Lunaisiens et bien d’autres interprètes adeptes des instruments historiques seront de la partie. P.S.
Magazine Diapason.fr 11 mai 2024
Neuf rendez-vous à ne pas manquer
Festival de Pentecôte : du 17 au 20 mai, Rueil-Malmaison, orangerie du château de Bois-Préau.
Deuxième édition d’un rendez-vous concocté par le musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, dans les Hauts-de-Seine, et La Nouvelle Athènes, centre des pianos romantiques. Après l’impératrice Joséphine, c’est sa fille, la reine Hortense, compositrice de romances, mécène des arts et grande voyageuse en Europe qui est à l’honneur, sur instruments d’époque. Sept concerts sont au programme, dont une « conspiration des chansons » avec le baryton Arnaud Marzorati et son ensemble Les Lunaisiens, avant une soirée parisiano-viennoise associant Gluck, Schubert et Beethoven sur des claviers Erard (1806) et Rosenberger (1825).
Fondation Napoléon (Mécène et partenaire scientifique)
Presentation
Interview de Sylvie Brély, directrice et fondatrice de La Nouvelle Athènes
Sylvie Brély, fondatrice et directrice de l’association La Nouvelle Athènes : « Offrir au public une redécouverte de sonorités correspondant aux goûts de chaque époque et de chaque esthétique » lire la suite
Une chronique de Peter Hicks : « Au commencement était la Romance… »
Dans son Dictionnaire de musique (1768), Jean-Jacques Rousseau consacre une entrée spéciale à la Romance, forme populaire de chanson avant tout « sentimentale ». Jetant ainsi les bases de « l’empire des sens » qui régnera à l’époque romantique, cette pièce ingénue, sincère, mais surtout simple, que ce soit pour la voix ou l’instrument qui l’accompagne, sera le « cœur battant » de la musique du XIXe siècle. Read more
Festival de Pentecôte 2023
Le Monde, 23 mai 2023 : Des pianos d’époque chez l’impératrice Joséphine
[…] Le collectif s’attache à constituer une collection de pianos d’époque (entre 1750 et 1850) afin de permettre aux interprètes de réévaluer le répertoire, notamment la musique française du premier romantisme. « Je cherchais un lieu qui soit un véritable écrin pour faire entendre cet instrument [le Erard 1806] précise Sylvie Brély. Elisabeth Caude cherchait à offrir au public des « expériences émotionnellement fortes, historiquement informées ». […]
« C’est un clavier très léger, qui n’offre pas aux doigts la résistance habituelle d’un piano contemporain. Le geste doit être à la fois souple et précis, car c’est de lui que dépend la qualité du son, font on recherche la rondeur et la résonance… Il est pourtant fondamental d’aborder la musique de Chopin et Liszt, figures du romantisme et du pianisme moderne, à la lumière de leurs précurseurs. » détaille Luca Montebugnoli. […]
Refaire à l’identique est en effet le credo de Christopher Clarke. Il faut donc œuvrer à définir et à retrouver la qualité des matériaux dont l’utilisation est directement liée à la couleur du son. Ces peaux de mouton ou de daim chamoisé, tannées végétalement, de préférence mâles, celles des femelles risquant d’avoir été distandues par la mise bas, capables de caresser les cordes. Ces cordes en fer phosphoré, plus tendres que l’acier trempé, fabriquées en Ontario, au Canada, par des gens qui savent encore produire le fer d’avant la révolution industrielle. Une véritable route de la soir pianistique….
Pianiste, Mai 2023 : Festival de Pentecôte à Rueil-Malmaison, Elsa Fottorino
Le tout nouveau Festival de Pentecôte fait briller une nouvelle star : un piano carré Erard 1806, fraîchement restauré par le facteur d’instrument et maître d’art Christopher Clarke. […] Autour de cette pépite de facture française, l’association La Nouvelle Athènes réunit dans l’Orangerie du Musée des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau 25 artistes européens. […] Une édition qui fera revivre les salons de l’impératrice Joséphine, pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire.
Diapasonmag.fr : Par Anne Ibos-Augé – Publié le 24 mai 2022 à 11:50
Trois pianistes pour un piano : Luca Montebugnoli, Benjamin d’Anfray et Edoardo Torbianelli jouent Schubert, Hummel, Weber et Czerny sur un piano Rosenberger de 1820. Six mains et une pensée esthétique d’exception rendent son histoire et sa couleur à un programme « viennois ».
La Croix – édition Abonnés : Par Bruno Serrou, le 19/05/2022 à 13:48
Les salons de musique de La Nouvelle Athènes, royaume du piano romantique Fondée en 2018, l’association La Nouvelle Athènes a pour objectif de redonner vie aux pianos de l’époque romantique lors de concerts et de classes de maître hors des sentiers battus.
Pianiste Juillet-Août 2021 – Sophie Perrin-Ravier « Sensation forte »
L’association La Nouvelle Athènes nous transporte à l’époque romantique le temps d’un cours sur un piano Erard de 1806.
… L’instrument n’est pas le seul à se transformer ; l’interprète aussi se rééduque. Le positionnement des mains, le toucher, le geste, l’oreille… c’est tout le corps qui part en quête de ce son originel. L’éducation musicale d’après-guerre a rompu avec le jeu romantique ; le piano Erard de 1806 ne parle pas la langue des pianos modernes. Il faudra de la patience pour l’apprivoiser. Pour regagner cette sonorité perdue, les musiciens et chercheurs peuvent compter sur de précieux traités écrits et témoignages audios. Mais aujourd’hui, c’est l’instrument qui enseigne et éduque. Le corps en alerte s’adapte à ses exigences, s’éveille sur son clavier et se met à penser. Pour comprendre le XIXe siècle, il faut récupérer son jeu, le retranscrire, le réinventer. La recherche organisée et académique est nécessaire, mais ne suffit pas. « Sans engagement à la première personne, pas de style romantique » affirme Sylvie Brély. « Chaque piano est un monde en soir, affirme Luca Montebugnoli, le pianoforte en tant que tel n’existe pas. » Le piano Erard de 1806 mène Hyewon dans un univers qui lui est propre : merveilleux et pittoresque. Au sommet de ses alpages enchanteurs, l’instrument a entonné le Ranz des Vaches, de Louis Adam, le 20 mai, lros d’un concert enregistré. Luca s’est chargé de faire résonner ses trémolos…
Diapason Avril 2021 – Bertrand Boissard « Pour la gloire du piano romantique »
L’association La Nouvelle Athènes entend favoriser la connaissance des claviers du XIXe siècle, sous les aspects les plus divers : facture, histoire, modes de jeu, interprétation…
… les modes d’interprétation sur instruments anciens nécessitent cependant plus qu’une simple adaptation : ils impliquent, pour des raisons purement mécanique (comme l’absence du double échappement) , mais aussi esthétiques, d’autres habitudes, un autre état d’esprit. C’est sur ce constat que Sylvie Brély, fondatrice des disques Zig-Zag Territoires et ancienne directrice du département claviers de la fondation Royaumont, a fondé La Nouvelle Athènes. …Dans ce dialogue entre musiciens, collectionneurs, maîtres d’art, restaurateurs et mélomanes, La Nouvelle Athènes s’affirme aujourd’hui comme un acteur majeur de l’engouement pour les pianos anciens. Par ce retour aux sources, c’est un peu du Paris de Chopin, Sand et Delacroix qui renaît.
Critique Chopin Franchomme – Classica – Fabienne Bouvet – Avril 2021
« Loin des versions lyriques données sur instruments modernes, l’esprit de salon domine ici… […] sa façon de privilégier non pas la mélodie mais l’harmonie, soulignant toute l’inventivité du compositeur – Nocture op.48 n°2 de Chopin funambule et délicat, Nocturne op.14 n°2 de Franchomme, d’une sensibilité à pleure. Que dire, enfin, de ce merveilleux rubato dont le pianiste irrigue sans cesse son discours, sophistiqué mais naturel ? A-t-on déjà entendu pareille scansion chez Chopin ? » Fabienne Bouvet Classica Avril 2021
28 octobre 2020 – France Musique – Musique connectée – Suzanne Gervais
Le Centre des Pianos Romantiques, alias La Nouvelle Athènes, jeune association, créée en 2017, dédiée au jeu sur pianos historiques des XVIIIe et XIXe siècle, se lance dans le streaming vidéo. Un beau projet, en pleine crise sanitaire.
Juin 2020 – Musikzen
« On passe ainsi d’un élégant Nocturne sentimental de Czerny à un arrangement par Liszt du célèbre lied Auf dem Wasser de Schubert, jusqu’à Funérailles, septième pièce des Harmonies poétiques et religieuses de Liszt, une marche non moins fameuse conçue comme un poème symphonique, interprétée brillamment par Olga Pashchenko. Si le Chopin des deux Valses op. 69, de la Fantaisie-Impromptu op. 66 et du Prélude op. 28 n° 8 nous est familier, en revanche Edoardo Torbianelli redonne vie à ce rare Thème favori de La Norma de Bellini du Franco-allemand Kalkbrenner (1785-1849) – coqueluche des salons qui impressionna le jeune Chopin. » Franck Mallet
Mai 2020 – 4 Diapasons
Une critique soulignant « l’élégance et l’ambiance des salons romantiques favorables aux expérimentations : Olga Pashchenko pousse « le vieil Erard 1838 dans ses retranchements dans les Funerailles de Liszt », Edoardo Torbianelli se livre à « d’originales mais convaincantes oppositions dynamiques dans la Fantaisie-Impromptu de Chopin », Laura Granero« met en lumière quelques contre-points fugaces », l’ensemble Lélio (Benjamin d’Anfray , Lucie Arnal, Roberta Cristini,Jeanne Mendoche) présentent « un dialogue aussi savoureux qu’inattendu de la soprano et de la clarinette » de l’air du Freischutz… » Jérôme Bastianelli
pour l’écouter : https://open.spotify.com/album/0gsOYdu0aBZawNzaJ63oUn
Mardi 28 janvier 2020, Le Figaro, Christian Merlin
« Des concerts hors des sentiers battus » Faisant preuve d’imagination et de créativité, les producteurs privés proposent d’incroyables projets.
« … Voici La Nouvelle Athènes, fondée par Sylvie Brély, ancienne directrice de maison de disques qui se passionne pour les pianos d’époque : le week-end d’inauguration du fascinant piano carré Erard de 1806 acquis par son association, du 7 au 9 février (Salle Cortot et Reid Hall), sera le prélude à une série de concerts qui vont enrichir notre connaissance du clavier romantique »
Vendredi 20 décembre 2019, Toute La Culture, Gilles Charlassier
« Plus que jamais, La Nouvelle Athènes s’affirme comme un creuset de redécouvertes et de partage. »
Mercredi 18 décembre 2019, Toute La Culture, Gilles Charlassier
« Joyau de l’Ecole Normale de Musique, fondée par un des plus grands pianistes et pédagogues français de la première moitié du vingtième siècle, qui lui a d’ailleurs légué son nom, la salle Cortot et son acoustique intimiste, appréciée comme l’une des meilleures pour le répertoire de chambre, accueille en cette veille de fêtes de fin d’année une série de trois concerts de la Nouvelle Athènes – Centre des pianos romantiques, association initiée par Sylvie Brély qui fait revivre, sur instruments d’époque, les premières décennies du piano, et la richesse des expérimentations techniques oubliées par les standards que les grandes salles d’aujourd’hui imposent généralement. Si ce travail de quête d’authenticité est entré dans les mœurs musicales pour le répertoire baroque, il reste encore passablement réservé à la muséographie et à l’enregistrement pour le piano romantique. C’est l’un des enjeux de ce creuset d’artistes, musicologues, luthiers et restaurateurs, que de redonner corps, au concert, à ces couleurs et expressivités au diapason de ce que les compositeurs ont pu eux-mêmes entendre et imaginer – le premier disque enfanté par La Nouvelle Athènes, juste sorti, édité par Son an ero et qui ressuscite une soirée d’un salon romantique parisien sur un Erard de 1838, a d’ailleurs été gravé en public au Petit Palais en juin dernier. »
Lundi 23 septembre 2019, Classicagenda, Julien Bordas
Lundi 23 septembre, une discrète cour intérieure du XXème arrondissement connaît une effervescence autour du piano. Plus exactement le piano romantique. L’association “La Nouvelle Athènes – Centre des pianos romantiques” s’est installée dans les locaux de l’Arcal (Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical) pour quelques heures afin d’évoquer les pianofortes XVIIIème. Les participants sont des claviéristes reconnus : on y croise Martin Gester, Aurélien Delage, Aline Zylberajch, Philippe Grisvard, ou encore Jean-Luc Ho. Facteurs et musiciens complètent l’assistance.
Objectif de l’association ? Permettre une relecture du répertoire romantique sur les pianos d’époque, favoriser l’accès aux pianistes à des instruments datant de 1750 à 1850, et partager les connaissances en la matière avec le public et entre ses membres. Ces derniers sont constitués de clavecinistes, pianistes, collectionneurs, restaurateurs, musicologues, et mélomanes.
…. A l’instar d’un orgue, les possibilités de timbres du pianoforte semblent infinies ! Les prochaines rencontres de La Nouvelle Athènes promettent d’être captivantes.
Diapason Février 2019, Dossier pianos anciens, Alain Lompech
Sa majesté Steinway est-elle en passe d’être détrônée ? De plus en plus de musiciens, collectionneurs ou organisateurs de concerts s’intéressent aux pianos de l’époque romantique et à leurs sonorités singulières. Trois jours de festival, à Paris, témoignent ces jours-ci de cette quête des origines.
A l’été 2018, le Concours Chopin de Varsovie, le plus prestigieux de tous, se doublait pour la première fois d’une compétition sur pianos anciens appelée à se perpétuer. Pouvait-on imaginer plus éclatant moyen de défendre la cause de ce retour aux sources, dont témoignent aussi les rencontres organisées par la Fondation Royaumont en ses terres du Val d’Oise, comme dans des lieux plus parisiens.
Festival La Nouvelle Athènes. Paris, salle Cortot, les 2 et 3 février, Maison Heinrich Heine, le 4 février.
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Anne Gueudré, attachée de presse
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