Description
Dimanche 19 mai 18h30 – Visite de Liszt à Arenenberg
Program
Carla Maria von Weber (1786 – 1826) : Invitation à la danse
Frédéric Chopin (1810 – 1849) : Etudes op.10 n°6 et op.25 n°2
Ludwig van Beethoven (1770 – 1827) :Sonate op. 27 nº 2 “Au clair de lune”
Adagio sostenuto II. Allegretto III. Presto agitato
Franz Liszt (1811 – 1876) :
Trois pièces tirées de la “Première Année de Pèlerinage : Suisse”
Au lac de Wallenstadt, Pastorale, Eclogue
Apparitions
Senza lentezza quasi Allegretto
Vivamente
Fantaisie sur une valse de Schubert. Molto agitato ed appassionato
Grande fantaisie sur des motifs de Niobé
Miriam Gomez-Moran piano Rosenberger 1825, collection Luca Montebugnoli
Presentation
Le jeune et brillant virtuose Franz Liszt rend visite à Hortense de Beauharnais dans son palais d’Arenenberg le 17 juin 1835. Il vient de s’enfuir de Paris en Suisse avec sa maîtresse Marie d’Agoult, afin d’éviter le scandale parce qu’elle est enceinte de leur premier enfant commun, Blandine. Avant leur voyage, il était déjà un pianiste de concert très connu et très actif.
Ce programme recrée ce que Liszt aurait pu jouer pour Hortense ou reflète l’atmosphère de son voyage en Suisse. La première moitié contient deux œuvres qu’il interprétait fréquemment lors de ses concerts : L’Invitation à la danse de Weber et la Sonate op. 27 n° 2 (« Clair de lune ») de Beethoven.
La seconde partie commence par trois pièces de la Première année de pèlerinage, écrites comme une évocation de la nature idyllique dans laquelle le Hongrois et sa compagne ont vécu pendant leur séjour en Suisse. Les Apparitions, en revanche, datent de 1834 et constituent l’un des exemples les plus frappants du répertoire de jeunesse de Liszt.
MIRIAM GOMEZ-MORAN, pianiste et chercheuse
Miriam Gómez-Morán a un programme de concerts très chargé dans son pays natal, l’Espagne, ainsi qu’en Hongrie, où elle est particulièrement réputée pour ses interprétations perspicaces et révélatrices des œuvres de Franz Liszt. Parlant couramment le hongrois, Miriam a passé ses années de formation à l’Académie Liszt de Budapest, où elle a étudié avec Ferenc Rados et Kornél Zempléni. Depuis, elle a gardé des liens étroits avec la Hongrie, où elle est très appréciée en tant que spécialiste de Liszt.
La thèse de doctorat de Miriam est la seule étude complète jamais réalisée sur la pratique d’interprétation de Liszt dans ses propres œuvres pour piano, basée sur les témoignages de ses élèves. Son jeu a été très influencé par les découvertes qu’elle a faites au cours de ses recherches. Comme elle le dit, « c’est presque comme si j’avais eu l’occasion de voyager dans le temps et de prendre des leçons directement auprès de Liszt lui-même ».
Les critiques sont particulièrement élogieux à l’égard de la compréhension sensible des œuvres de Liszt par Miriam. Alan Walker, l’éminent biographe de Liszt, a été « profondément impressionné … Son interprétation des Variations ‘Weinen, Klagen’ était un tour de force, tandis que son interprétation de la formidable Vallée d’Obermann était la meilleure que j’aie jamais entendue. Ce n’était pas seulement une question de technique, qu’elle possède en abondance. On sentait qu’une véritable artiste présidait au clavier ».
L’année dernière, le commentateur musical Christopher Axworthy a écrit à propos de son « interprétation ravissante de la Bénédiction [de Liszt] » qu’elle avait « une maîtrise aristocratique et une sonorité somptueuse ». Un sens de l’équilibre qui a permis à la ligne mélodique de s’exprimer si naturellement. Voilà une artiste qui avait une histoire à raconter d’une grande beauté et d’une grande poésie, où même les pauses entre les différents épisodes étaient chargées de sens. Un son qui brillait d’un éclat doré et qui donnait forme et sens à tout ce qu’elle faisait ».
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