12 octobre 2025, 12:30 – 13:30 | Château de Malmaison : Compositrices parisiennes au temps de Joséphine, Lucie de Saint-Vincent

Programme du concert du dimanche 12 octobre 2025 – 12h30
Compositrices parisiennes au temps de Joséphine : Hélène de Montgeroult et Marie Bigot
Lucie de Saint-Vincent, piano carré Erard 1806

Présentation
La pianofortiste Lucie de Saint Vincent propose une redécouverte captivante de deux compositrices françaises marquantes : Hélène de Montgeroult et Marie Bigot de Morogues. Ces pièces, interprétées sur deux instruments historiques, mettent en lumière l’audace et le raffinement du « Goût Français » de la fin du 18e et du début du 19e siècle. Découvrez la puissance de la Sonate en fa mineur et de la Fantaisie en sol mineur de Montgeroult, ainsi que des Études inédites de Bigot, sur le piano carré Érard de 1806.
Ce concert est donné à l’occasion de la sortie du disque « Des dentelles à l’échafaud » paru chez « Présence compositrice » début 2025, enregistré sur le piano Erard 1802 du musée de la musique de Paris.

Hélène de Montgeroult
Sonate en fa mineur, op.1 n°3 – Maestoso con Espressione, Allegro agitato
Marie Bigot de Morogues
Suites d’études
Andante varié en si bémol majeur, op.2
Sonate en si bémol majeur, op.1 (Adagio, Allegro espressivo, Andantino, Rondo)

Biographie

Lucie de Saint-Vincent a bâti ses bases pianistiques avec François-Michel Rignol au CRR de Perpignan,  ma ville natale. Cette institution m’a offert mes premières expériences musicales significatives et un large panorama musical. A l’adolescence je m’oriente en parallèle de mon cursus classique vers le jazz et l’improvisation. Liberté et interaction avec la matière sonore dans l’instant ont nourri et ouvert mon approche jusque-là très écrite. Serge Lazarevitch, alors directeur du département de jazz en a été le précurseur avec Philippe Léoger. Elle est ensuite partie à Paris pour étudier avec Françoise Thinat à l’École Normale. Deux ans plus tard, elle rejoignait la classe de Denis Pascal au CRR de Rueil-Malmaison, près de Paris, une rencontre décisive pour mon développement pianistique et musical. Puis elle a choisi de quitter la France pour explorer d’autres cultures et approches. Cela l’a menée à des études au Conservatoire Supérieur d’Utrecht aux Pays-Bas avec Paolo Giacometti et, par le biais d’un échange Erasmus, à l’Académie Liszt à Budapest avec le professeur Lantos. Elle a été lauréate de la fondation Royaumont, Prix de l’Ambassade d’Allemagne en piano d’époque à l’issue d’atelier de formation avec le pianiste Pierre Goy puis d’atelier de création avec le jazzman Fabrizio Cassol et Amir Al saffar.
Lucie de Saint Vincent s’attache à créer des passerelles entre musique d’aujourd’hui et d’hier notamment le jazz et la musique orientale.